Dans le cadre de leur mission de protection des chrétiens en terre sainte, les templiers furent amenés à construire ou adapter des places fortes, que l'on appelait "kraks", ou "cracs" (du syriaque "Kerak", qui signifie Forteresse).
Une de ces forteresses est devenue la forteresse médiévale la plus célèbre au monde, elle s'appelle d'ailleurs "Le Krak des Chevaliers". Elle est située en Syrie, au sommet d'une colline qui surplombe le passage entre Ankara (Turquie) et Beyrouth (Liban). Cette place-forte fut un élément majeur du dispositif des croisés en orient: en effet, depuis cette forteresse ils pouvaient contrôler le passage de l'intérieur de la Syrie vers la côte de la méditerranée, et ainsi obtenir un avantage stratégique dans le contrôle de la côte. En outre, son accès au lac Homs vers l'est présentait un fort intérêt pour l'industrie de la pêche.
En 1099, les croisés arrivent en orient lors de la première croisade, et s'emparent de la forteresse. Ils la restaurent et l'agrandissent plusieurs fois, notamment après les tremblements de terre de 1157 et 1170. C'est à cette époque qu'elle prit le nom de Krak des Chevaliers. La citadelle mesure 200 mètres sur 140 mètres, couvre trois hectares, et son mur extérieur mesure 30 mètres de large. Elle comprend deux places fortes, treize grandes tours, de nombreuses salles, magasins, citernes, étables, ... Elle peut contenir une garnison de 2000 hommes et leurs chevaux, et tenir un siège de cinq ans. Elle sera prise comme modèle par Philippe Auguste, Richard Coeur-de-Lion et Saint-Louis.
Cette démesure révèle la puissante opposition entre les combattants occidentaux missionnés pour maintenir des colonies établies loin de leur pays et les arabes et musulmans cherchant à rétablir leur souveraineté.
Ainsi, le Krak des Chevaliers était considéré comme inexpugnable, et résistait effectivement à tous les assauts. En 1271 le Sultan Baibars en entreprit le siège et l'attaqua avec des trébuchets projetant des pierres de 600 Kgs ! Le Médiévaliste averti connait tout des ravages provoqués par le trébuchet, et pourtant, ce n'est pas cette arme qui en vint à bout mais bien la ruse : la contrefaçon d'une lettre du comte de Tripoli fit croire aux défenseurs qu'ils devaient se rendre; ce qu'ils firent. Ils furent ensuite autorisés à quitter le pays.
Le Médiévaliste intéressé se rendra en Syrie pour visiter le Krak des Chevaliers.
Plus facilement, il pourra revoir le film sur Lawrence d'Arabie, qui considérait le Krak des Chevaliers comme "the best preserved and most wholly admirable castle in the world".
Une de ces forteresses est devenue la forteresse médiévale la plus célèbre au monde, elle s'appelle d'ailleurs "Le Krak des Chevaliers". Elle est située en Syrie, au sommet d'une colline qui surplombe le passage entre Ankara (Turquie) et Beyrouth (Liban). Cette place-forte fut un élément majeur du dispositif des croisés en orient: en effet, depuis cette forteresse ils pouvaient contrôler le passage de l'intérieur de la Syrie vers la côte de la méditerranée, et ainsi obtenir un avantage stratégique dans le contrôle de la côte. En outre, son accès au lac Homs vers l'est présentait un fort intérêt pour l'industrie de la pêche.
En 1099, les croisés arrivent en orient lors de la première croisade, et s'emparent de la forteresse. Ils la restaurent et l'agrandissent plusieurs fois, notamment après les tremblements de terre de 1157 et 1170. C'est à cette époque qu'elle prit le nom de Krak des Chevaliers. La citadelle mesure 200 mètres sur 140 mètres, couvre trois hectares, et son mur extérieur mesure 30 mètres de large. Elle comprend deux places fortes, treize grandes tours, de nombreuses salles, magasins, citernes, étables, ... Elle peut contenir une garnison de 2000 hommes et leurs chevaux, et tenir un siège de cinq ans. Elle sera prise comme modèle par Philippe Auguste, Richard Coeur-de-Lion et Saint-Louis.
Cette démesure révèle la puissante opposition entre les combattants occidentaux missionnés pour maintenir des colonies établies loin de leur pays et les arabes et musulmans cherchant à rétablir leur souveraineté.
Ainsi, le Krak des Chevaliers était considéré comme inexpugnable, et résistait effectivement à tous les assauts. En 1271 le Sultan Baibars en entreprit le siège et l'attaqua avec des trébuchets projetant des pierres de 600 Kgs ! Le Médiévaliste averti connait tout des ravages provoqués par le trébuchet, et pourtant, ce n'est pas cette arme qui en vint à bout mais bien la ruse : la contrefaçon d'une lettre du comte de Tripoli fit croire aux défenseurs qu'ils devaient se rendre; ce qu'ils firent. Ils furent ensuite autorisés à quitter le pays.
Le Médiévaliste intéressé se rendra en Syrie pour visiter le Krak des Chevaliers.
Plus facilement, il pourra revoir le film sur Lawrence d'Arabie, qui considérait le Krak des Chevaliers comme "the best preserved and most wholly admirable castle in the world".
Pas con le sultan. Le FLNC a retenu la ruse il y a quelques années ; ils avaient fait libérer un prisonnier en faxant une contrefaçon d'ordre de libération.
Pour les kraks, j'en ai vu d'impressionnants en Jordanie. (Mais moins que le krak de Syrie dit-on). Les Francs ne se souciaient pas trop d'esthétique, ils bâtissaient plus vite que leur ombre et intégraient sans trop de discernement des pierres provenant de bâtiments de l'antiquité ; dans un mur du krak de Kérak (ça sonne bien non ?) on voit un relief sculpté dans l'antiquité, représentant un personnage.
Quant aux jordaniens, ils restaurent eux aussi super vite, paraît-il sans trop de préoccupations historiques, ce qui énerve un peu les archéologues... mais ravit les touristes comme moi...
Rédigé par : mikejomike | 05/06/2006 à 20:31
"maintenir des colonies établies loin de leur pays et les arabes et musulmans cherchant à rétablir leur souveraineté. " c'est à mon sens faux, je veux dire par la ques les croisés sont allé la bas suite à l'invasion de Jérusalem par les musulmans, pas l'inverse. Il vaudrait mieux donc dire ' et musulmans cherchant à envahir à nouveau la ville sainte'. il faut se méfier de l'époque d'aujourd'hui qui fait passé passer les croisés pour des barbares et les musulmans pour des gentils bonhommes de bonne foi. L'invasion de jérusalem c'est traduit par l'esclavage de milliers de francs et autres ( je ne parle meme pas des invasions musulmans au sur de l'europe ( espagne , portugal et sud de la france ) qui pillait les villages pour attraper les pauvres malheureux et les faire devenir esclave.
Rappeler vous que la chrétienneté est antérieur de 700 ans environ à l'islam.
Rédigé par : securite | 04/11/2006 à 16:29
Bonjour Securite,
Quand une communauté (celle des chrétiens d'Occident) envahit un territoire (la Palestine) avec l'intention de s'y installer, et en plaçant autant qu'elle le peut la population locale sous sa dépendance, il nous semble qu'on peut sans heurter les uns ni les autres employer à bon droit le terme de 'colonie' - on n'en voit d'ailleurs pas de meilleur ? Et 'a fortiori' lorsque le territoire en question n'avait jamais appartenu à l'occupant auparavant dans l'histoire ! Rappelons-nous en effet que Jérusalem appartenait à l'empire romain d'Orient, c'est-à-dire aux Byzantins, lors de sa prise par les Arabes. Les croisés étaient des chrétiens d'Occident (les Francs catholiques), à couteaux souvent tirés avec les chrétiens d'Orient (les bizantins orthodoxes) : massacre des latins de Constantinople (1182), et surtout sac de Constantinople lors de la quatrième croisade (1204), qui consomma le schisme entre catholiques et orthodoxes. Quant à mettre en balance les exactions des uns et des autres, mise en esclavage par tel camp, massacre par tel autre, ce n'était pas le propos de cet article.
Rédigé par : RenaudD | 07/11/2006 à 20:33
pour ma part je ne saispasvraiment si celaest vrai.tout au moins je voudrai juste savoir comment à evoluer la chretiennete a cette epoque car comme vous le savez autant que moi. laperiode medievale a connu une crise d'assujetissement par la chretiennete alors mon probleme c'est de savoir comment et parqui a ete effectue ce litige.
Rédigé par : Bonabe bernard | 06/12/2006 à 17:21
je voudrai revenir sur le fait majeur de l'epoque medievale.la chretiennete a t-elle vraiment joue un role dans la continuite de la philosophie?une question essentiele et tres imortante d'ailleurs que jattends une reponse bien elaborée.
Rédigé par : bonabebernard | 12/12/2006 à 18:56